Jérôme Puybareau

Pourquoi je me présente à ce scrutin

Je me présente car je veux donner à ce canton une nouvelle dynamique. Je souhaite anticiper les grands défis qui l’attendent : vieillissement de la population, problème de logements, pression touristique, désenclavement, questions environnementales…

 

Ce dernier point est essentiel car il ne s’agit pas seulement de participer à la bonne santé de notre planète mais il s’agit de déterminer avant tout la qualité de notre vie au quotidien.

 

Elu, je serai vigilant à ce que la loi littoral soit respectée, je veillerai à ce que des scandales comme le Centre d’Enfouissement Technique de l’Aiguillon à St Michel cessent, je proposerai des solutions sur la politique énergétique dont nous avons besoin et dont le canton est absent aujourd’hui.

 

Le canton a besoin d’un élu qui représente le renouveau et qui soit utile.

 

Je serai sur le canton un contre pouvoir indispensable face à un député et à des maires faisant semblant de s’entendre, souvent contre l’intérêt de ses habitants.

Je serai aussi une force de propositions efficace en tant que Conseiller général de la majorité départementale.

 

Vous pourrez compter sur moi, alors aujourd’hui je compte sur vous. Votez et faites voter !

Oui le Président de la République a droit à des vacances tranquilles mais…

C’est bien entendu une évidence : Nicolas Sarkozy doit pouvoir prendre des congés, ne serait-ce que pour couper un peu de la charge de travail qu’impose cette lourde fonction.

On peut alors se demander pourquoi une telle polémique existe à propos de son déplacement aux Etats-Unis.

Tout simplement parce que la polémique provient du Président lui-même.

Ce voyage est organisé avec la complicité de son entourage qui distille les informations au compte goutte.

On laisse planer le doute sur le lointain lieu de résidence (en sachant qu’il n’y a rien de tel pour éveiller la curiosité des journalistes) ; on laisse filtrer l’info sur le coût de la location (20 ou 30 000 € la semaine) ; on laisse à penser que ce séjour est offert par quelques philanthropes (à qui il faudra bien renvoyer l’ascenseur) ; on laisse diffuser des photos soit disant volées (en faisant semblant de s’en offusquer) ; on organise une mini conférence de presse (sous le prétexte de la Libye) ; on prépare le clou du spectacle (une rencontre avec le Président Bush)…

Personne ne doit être dupe ! Nicolas Sarkozy et son égo démesuré, ne supporterait pas que le journal de 20 heures ne parle pas de lui ne serait-ce qu’un seul soir pendant ces 15 jours d’absence !

Alors, en excellent communicateur, il maîtrise sa communication.

Si Nicolas Sarkozy avait voulu des vacances tranquilles, il aurait tout simplement pu aller dans une des nombreux palais de cette République un tantinet monarchique, il aurait diffusé un communiqué de presse ne laissant planer aucun doute sur les détails de ce voyage ou il aurait pu, tout simplement pour éviter la polémique, prendre une location moins chère et moins lointaine.

Mais là le journal de 20 heures n’aurait pas parlé de lui…

Si les journalistes tombent facilement, et de leur plein gré dans ce piège, je ne suis pas sûr qu’il en soit de même des Français qui, de retour des plages en septembre, sauront faire la part des choses, entre l’illusion et la réalité…

Vous avez dit franchise ? Alors soyons francs !

Nicolas Sarkozy annonce sa volonté de mettre d’importants moyens sur la recherche pour lutter contre la maladie d’Alzheimer et pour soutenir les malades et leurs familles. Nous ne pouvons que nous en féliciter car dans les prochaines décennies, ce fléau touchera des centaines de milliers de personnes âgées.

Hélas, cette volonté louable cache en réalité un tout autre aspect : faire passer le principe de la franchise médicale pour continuer à détricoter notre bien commun, la sécurité sociale.

Car en annonçant par la même occasion la création d’une franchise de 50 centimes sur chaque boite de médicament et acte paramédical et de 2 € sur les déplacements sanitaires, M. Sarkozy ne fait que transférer sur chacun d’entre nous, la charge d’une politique qui ne devrait qu’être publique, financée par le budget de la nation.

Bien entendu, il y aurait (je parle au conditionnel) un plafond maximum de 50 € par assuré et par an.
Présenté comme ça, ça nous semblerait tellement cynique de dire non à cette mesure...

Et le détricotage de la sécurité sociale dont je parlais plus haut ? Il se trouve tout simplement dans le fait que ces 50 € pourront être remboursés par les mutuelles ! A charge donc pour chaque assuré de payer en conséquence de sa poche la recherche contre Alzheimer via son assurance privée !

Ce dispositif qui devrait rapporter quelques 1,5 à 2 milliards d’euros par an (au passage une entorse à la promesse de M. Sarkozy de ne pas augmenter les prélèvements…) sera donc payé non par l’impôt mais par l’assurance…

Mais alors les bonnes consciences pourraient me dire que 50 € par an et par personne ce n’est pas grand-chose pour lutter contre ce drame.

Oui, c’est vrai pour beaucoup d’entre nous mais c’est aussi faux pour certains d’entre nous.

A cette volonté j’oppose celle qui consiste à dire que seul l’impôt est juste quand il est équitablement réparti. Il suffisait de laisser le bouclier fiscal à 60% et de ne pas supprimer les derniers impôts sur la succession qui prémunissaient d’une société de rentiers, et nous aurions trouvé les moyens de financer ce défi qu’est l’Alzheimer.

Le choix de cette nouvelle majorité est donc profondément injuste. Il est aussi idéologique car il s’agit de privatiser petit à petit notre protection sociale sans mot dire…